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DANIEL KEENE
MÉMOIRES ERRANTES
Variations sur la mémoire
 

Je dis je, Brève obscurité, Vespérale, La pluie

Monologues de Daniel Keene

Traduction Séverine Magois - Éditions Théâtrales

Création tous publics 2027
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Mise en scène

Lumière / Scénographie / Costumes

Christophe Laparra

 

Interprétation

Patricia Varnay

 

Conseiller sonore 

Jean-Kristoff Camps

 

Conseiller lumière et vidéo

Guillaume Junot

 

Production

Théâtre de Paille

 

Coproduction

en cours

 

Accueil en résidence

Théâtre Aleph, Le lieu de l'Autre-Anis-Gras

 

Subventions

Conseil Départemental de l'Oise

en cours

 

(…) aujourd’hui dans la lumière diffuse de son esprit défaillant celui-là qu’elle n’a pas aimé mais qui l’avait aimée était un être qu’elle désirait reconnaître

 

Car peut-être que reconnaître c’était aimer

 

Elle ne savait pas

 

extrait de Vespérale de Daniel Keene

LE PROJET

 

Une proposition théâtrale, pour une actrice, composée de quatre monologues de Daniel Keene. L'actrice va dire, conter, incarner la mémoire de ces quatre femmes dont l'histoire intime résonne avec l'Histoire du monde.​​

 

Quatre monologues, qutare récits intimes, quatre petites histoires...

L'histoire d'une femme qui dit « je » pour dire « nous », l'histoire d'une femme qui voudrait entendre à nouveau le son du violon de l'être qui l'a aimée sans être aimé d'elle, l'histoire d'une femme qui aimerait avoir quelqu'un à qui parler, quelqu'un qui se contenterait de l'écouter sans rien dire, le récit d'une vieille femme qui raconte les derniers passages des hommes, femmes et enfants emportés par les trains de la mort.

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Nous allons et nous venons c’est pareil pour tout le monde

 

J’aimerais quelqu’un à qui parler

 

J’ai besoin de quelqu’un à qui parler qui n’ait rien à dire sur ce que je lui raconte quelqu’un qui se contentera d’écouter

 

extrait de Brève obscurité de Daniel Keene

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BRÈVE NOTE D'INTENTION

Il y aura très certainement une matière au sol. A priori, une matière de couleur grise. Une matière volatile qui recouvrira tout l'espace scenique et une partie des allées des gradins.

Il est à peu près certain que l'actrice sera déjà présente dans les gradins dès l'entrée des spectateurs.

 

L'actrice portera très probablement un pantalon et un chemisier simples et unis et un manteau long noir ou gris. Elle sera pieds nus.

 

Il y aura très certainement un environnement sonore. Une matière sonore composée de voix soufflées, parlées, d'ambiances réalistes, oniriques, de nappes électro-acoustiques...

Christophe LAPARRA – novembre 2025

Je me suis étonnée et j’ai oublié

j’ai rêvé deviné et imaginé et regardé

j’ai tremblé j’ai trébuché j’ai ri et fait semblant

j’ai chapardé prié et meurtri et menti

j’ai voulu voler m’envoler de mes chaussures de mes vêtements être nue dans les airs

 

extrait de Je dis je de Daniel Keene

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LES QUATRE MONOLOGUES

 

 

Je dis je (I Say I)

2011 - une femme

Le monologue d'une femme qui se fait mémoire du monde et des hommes. Elle dit « je » pour dire « nous », et elle rappelle les souvenirs de ceux que nous avons croisés, embrassés, ignorés. Elle est ce qui nous hante, et ce qui nous manque.

Vespérale (vespers)

une femme

Le monologue d'une femme qui voudrait entendre à nouveau le son du violon sous les mains pâles et gracieuses de l'être qui l'avait aimée sans être aimé d'elle en retour. Aujourd'hui, dans la lumière diffuse de son esprit défaillant, c'est un être qu'elle désirerait reconnaître car peut-être que reconnaître c'est aimer.

Brève obscurité (brief darkness)

2003 - une femme ​

Le monologue d'une femme qui raconte ses journées faîtes des petites choses, des évènements tout simples du quotidien. Elle se souvient de son père, s'allonge dans le silence, marche dans les rues, va à la bibliothèque.... Elle aimerait avoir quelqu'un à qui parler, quelqu'un qui se contenterait de l'écouter sans rien dire.

La pluie (the rain)

2001 - une femme

Le monologue d'une vieille femme qui raconte les derniers passages des hommes, des femmes et des enfants emportés par les trains de la mort. Les déportés lui confient les quelques souvenirs, les quelques bricoles qu'elle peut conserver, trier et dont elle voudra prendre soin, jusqu'à leur retour.

peu importe comment peu importe à quel point à quel point on a été réels peu importe à quel point on sent qu’on l’a été à quel point on a été présents à quel point on a été vivants on a tous tous été vivants on est tous vivants tous autant qu’on est​

extrait de La pluie de Daniel Keene

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L'AUTEUR

                                          DANIEL KEENE

                                                          Né en 1955 à Melbourne (Australie), il écrit pour le théâtre, le cinéma et la radio                                                                              depuis 1979, après avoir été brièvement comédien puis metteur en scène.

 

                                                         De 1997 à 2002, Daniel Keene a travaillé en étroite collaboration avec la metteuse en                                                                  scène Ariette Taylor. Ensemble ils ont fondé le Keene/Taylor Theatre Project qui a                                                                      créé trois de ses pièces longues et une trentaine de ses pièces courtes.

 

Au-delà de l’Australie, ses pièces on été jouées à New York, Pékin, Berlin, Tokyo, Lisbonne… Nombre d’entre elles ont été distinguées par d’importants prix dramatiques et littéraires. The Serpent’s Teeth (Les Dents du serpent) est créé par la Sydney Theatre Company, au prestigieux Opera House, en avril-mai 2008. À la suite de cette création, la Melbourne Theatre Company lui passe commande d’un texte, Life Without Me, créé en octobre 2010 dans le cadre du Festival international de Melbourne et unanimement salué par la critique. En janvier 2014, le metteur en scène anglais Stephen Rayne crée à Sydney The Long Way Home, pièce inspirée des témoignages de soldats de retour d’Irak et d’Afghanistan, qui feront eux-mêmes partie de la distribution.

 

Depuis 1999, de nombreuses créations de ses textes ont vu le jour en France dans des mises en scène de Jacques Nichet, Alexandre Haslé, Laurent Gutmann, Laurent Laffargue, Renaud Cojo, Laurent Hatat, Maurice Bénichou, Didier Bezace, Carole Thibaut, Robert Bouvier, Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma, Laurent Crovella, Mathias Simons, Ariane Moret, Fanny Malterre, Antoine Marneur… Il écrit régulièrement des textes à la demande de compagnies et de metteurs en scène français.

 

Plusieurs de ses pièces ont également été diffusés sur France Culture.

 

Deux courts-métrages ont été adaptés de ses pièces courtes : Avis aux intéressés réalisé par Cédric Romain, et Marion (adapté de porteuses de lumière) réalisé par Nathalie et Raphaël Holt.

 

En 2009, L’Apprenti, son premier texte jeune public, se voit décerner le prix Théâtre en pages, prix de la littérature jeunesse du Conseil général de la Haute-Garonne en partenariat avec le Théâtre national de Toulouse ; en 2014, il est distingué par le prix Théâtre à la Page (académie de Grenoble).

 

En mai 2010, il est l’invité d’honneur du 6e Salon du théâtre et de l’édition théâtrale, dirigé par François Leclère.

 

Daniel Keene a été plusieurs fois accueilli en France comme auteur en résidence. Notamment au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers en 2004 et à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon - Centre national des écritures du spectacle en 2015, 2016 et 2017.

 

En 2016, Daniel Keene est nommé au grade de chevalier des Arts et des Lettres.

 

Son œuvre, publiée pour l’essentiel aux éditions Théâtrales, est traduite et représentée en France et sur l’ensemble des territoires francophones par Séverine Magois.

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2 spectacles cette saison au Théâtre Essaïon à Paris - Les Carnets du sous-sol et L'Ogrelet

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